Le paradoxe de la caisse de supermarché. 🛒

Tu connais : tu choisis une file et là, elle n'avance plus.

Tu jettes un oeil à celle d'à côté et tu changes. Mauvais plan : le gars devant toi n’a pas pesé ses poireaux, le terminal bug, l’hôtesse appelle son manager...

Et bien sûr, ton ancienne file ? Elle déroule. 😤

Tu rumines : "Si j'étais resté dans ma file de départ, j'aurais été plus vite".

🧠 Bienvenue dans la pensée contrefactuelle ascendante.

Tu compares systématiquement le résultat de tes actions à un idéal meilleur. Résultat : insatisfaction, gestion des échecs plus difficile, augmentation de la culpabilité, anxiété, ou encore attentes inatteignables.

💼Au boulot, c'est pareil.

 Exemple : Tu attends LA promotion qu'on t'a promis depuis des mois et qui n'arrive jamais. Tu finis par décider de ne plus attendre et de changer de taf. Un mois plus tard, ton ex-collègue obtient la promo que tu visais. Et évidemment, ça recommence : "Si seulement j'étais resté, j'aurais eu le poste...".

🔍 Alors, comment se libérer de ce piège mental ?

• Clarifie TA définition de la réussite :

Pas celle de ta mère, de ton boss ou de LinkedIn. La tienne.

Qu’est-ce qui compte vraiment pour toi ? Reconnaissance ? Sens ? Salaire ? Equilibre ? Fais ta liste et assure-toi que tu recherches vraiment ce qu'il te faut (et pas ce qu'on attend de toi).

• Mets tes attentes au bon niveau :

Tu n’es pas ton titre, ni ta boîte. Changer de voie, se tromper, évoluer, ce ne sont pas des échecs : c’est de l'explorer. Vois ta carrière comme un monde à explorer où chaque île est une expérience. Certaines sont paradisiaques, d’autres moins, mais elles font toutes partie de ta propre aventure.

• Fais un plan, un vrai :

Pas juste "un jour je démissionne". Écris tes étapes : refaire ton CV, parler à des pros du métier visé, postuler, tester…

Peu importe ton projet, si tu ne sais pas par où commencer, rien ne change.

• Accepte la peur (et kiffe-la un peu)

La peur est là pour te protéger. Le truc c'est de ne pas la laisser te paralyser.

Teste ce petit hack : ajoute “𝘦𝘵 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘨𝘦́𝘯𝘪𝘢𝘭” à la fin de ta peur : "J’ai peur de me tromper… et c’est génial, parce que ça veut dire que ça me fait vraiment envie." Oui, c’est chelou. Mais ça fonctionne.

Moins de comparaison ➡️ Plus de confiance.

Oui, parfois - comme au supermarché - l’autre ira plus vite.

Mais toi, tu finiras par rentrer chez toi avec ce que TU es venu chercher. 🎯